Microbiologiste, biologiste moléculaire, bio-informaticien, biochimiste… L’univers des sciences biologiques est vaste et peut mener à de nombreuses professions… tout comme à une certaine confusion! Voici un petit guide pour y voir plus clair.
Afin de démystifier les « bibittes » mystérieuses qui peuplent l’univers des sciences biologiques, Benoît Leblanc, chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, précise d’emblée leur objet d’étude: le monde vivant. Cela dit, les organismes vivants étant nombreux et complexes, les disciplines des sciences biologiques le sont tout autant.
Plusieurs disciplines
En effet, s’intéressant à l’origine, à l’évolution et aux caractéristiques des êtres vivants, les sciences biologiques touchent à divers domaines tels que la botanique, la zoologie, l’écologie, la physiologie et la génétique. Ces domaines se subdivisent ensuite en dizaines de spécialisations. Parmi celles-ci, notons la santé, la recherche scientifique, l’environnement, la conservation des espèces et l’éducation.
Plusieurs professions
Pour ajouter à cette richesse, les spécialisations des sciences biologiques englobent différentes professions. Par exemple, un biologiste se spécialisant dans le domaine de la santé peut devenir un biologiste moléculaire, un microbiologiste ou encore un biochimiste. « Alors que le microbiologiste s’intéresse aux microbes, explique Benoît Leblanc, le biologiste moléculaire étudie le fonctionnement des cellules. Pour sa part, le biochimiste cherche à comprendre les réactions chimiques qui se produisent au sein des organismes vivants. »
Compétences similaires
Fait surprenant: « Malgré toute cette diversité, souligne l’expert, les biologistes acquièrent des compétences similaires. » Ainsi, que l’on soit un biologiste moléculaire ou spécialisé en environnement, on apprend notamment à faire des cultures, des inventaires, des analyses, des contrôles et des interprétations des organismes étudiés, ainsi qu’à rédiger des rapports. Évidemment, chaque milieu de travail exige ensuite le développement de compétences spécifiques. Par exemple, le biologiste évoluant dans le milieu de la recherche devra mettre en branle des expérimentations.
Plusieurs secteurs d’activité
Il va sans dire qu’on retrouve des biologistes dans de nombreux secteurs d’activité, comme les secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, environnemental et informatique. « Il y a dix ans, c’est le domaine pharmaceutique qui était très populaire. Aujourd’hui, c’est plutôt l’environnement », souligne Benoît Leblanc. L’expert explique ce changement par le fait que les gouvernements et les entreprises cherchent davantage à se comporter de manière écoresponsable. Par conséquent, ils emploient des biologistes pour faire, entre autres, l’analyse des sols et des eaux. « Les bio-informaticiens ont également la cote, poursuit-il, puisque leurs capacités à analyser et à interpréter de grandes quantités de données permettent d’innover dans tous les autres secteurs de la biologie. »
Ainsi, les sciences biologiques n’ont rien de compliqué quand on les regarde d’un peu plus près… tel qu’un biologiste, avec son microscope, le ferait.
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