La méthode Six Sigma, maintenant enseignée avec le mode de gestion Lean, est une technique prisée par plusieurs secteurs professionnels. Elle permet d’acquérir de nombreux outils utiles à la résolution de problèmes dans une approche unique et collaborative.
D’abord implantée par Motorola 1986 comme méthode structurée de gestion qui visait à améliorer la qualité et l’efficacité des processus, la méthode Six Sigma s’est par la suite étendue non seulement au secteur industriel, mais aussi au domaine administratif et manufacturier.
Six Sigma repose à la fois sur la satisfaction des clients et sur des données mesurables d’analyse quantitative. « Il s’agit vraiment d’une approche qui vise la résolution de problèmes en fonction de chaque situation en donnant aux gens des outils de facilitation », explique Richard Sefler Richard, chef excellence opérationnel pour le laboratoire pharmaceutique Galderma.
L’expert de Lean Six Sigma est également formateur au département d’éducation permanente de l’Université de Montréal. La formation est généralement séparée en « ceintures » : jaune, verte et noire. La ceinture noire permet d’obtenir la certification Lean Six Sigma, reconnue dans plusieurs domaines professionnels. La gradation des ceintures offre dans un premier temps l’occasion de se familiariser avec l’univers Lean Six Sigma en contribuant au succès d’un projet d’amélioration continue, puis d’appliquer les concepts du Lean pour le rendement des opérations et la performance globale de votre entreprise. Finalement, en ceinture noire, vous apprendrez à maximiser vos ressources avec agilité pour devenir maître dans la gestion de projet et d’amélioration.
Une méthode encore d’actualité
En plus du secteur industriel, manufacturier et administratif, dans lesquels la démarche Lean Six Sigma est la plus couramment appliquée, cette dernière est également utilisée dans les entreprises de services, dans les banques, dans le domaine pharmaceutique et dans certaines instances gouvernementales comme les mairies. « C’est une technique qui s’applique vraiment bien dans les deux extrêmes », confie Richard Sefler. C’est-à-dire que cette démarche est à la fois utile dans les entreprises qui vont très mal, donc nécessitent une résolution de problèmes, ou celles qui vont très bien et ont besoin d’être structurées pour pouvoir bien gérer la croissance.
« J’ai vraiment toutes sortes de profils dans mes cours, affirme le formateur ceinture noire. Certaines personnes sont des employeurs et des gérants qui cherchent à acquérir la certification Lean Six Sigma, mais j’ai également des analystes, des pharmaciens, des médecins, ou encore des personnes qui veulent agir comme agents de changement. »
Outre l’Université de Montréal, la formation Lean Six Sigma est également offerte à l’Université McGill et par plusieurs entreprises de formation comme le Mouvement québécois de la qualité et Edgenda.